2017, de la NÉCESSITÉ D’ALLER PLUS LOIN...
Jusqu’à aujourd’hui, et nous en sommes plutôt fiers, débrouillardise, système D et, surtout, bonnes volontés ont été le moteur de l’association. Certes des premiers partenaires institutionnels et privés nous ont apporté leur soutien et permis d’afficher un premier bilan plutôt encourageant, mais nous devons désormais mettre en adéquation nos ambitions avec nos besoins financiers.
Tout d’abord, marins et plaisanciers le savent, l’entretien d’un bateau est chose fort coûteuse, surtout quand, comme le Sochris Nine, plusieurs transatlantiques et des centaines de miles ont été parcourues en quelques années. Il est, par exemple, plus que temps de renouveler intégralement le gréement.
Mais une des raisons premières qui a présidé à la création de Cap Handi est l’envie que tout un chacun, valide ou en situation de handicap, puisse à terme assurer la fonction de chef de bord, être autonome sur le voilier.
Cela suppose donc des aménagements supplémentaires comme la mise en place d’une barre franche ou d’un génois sur enrouleur.
Cela suppose aussi des heures de formation dispensées par l’association tant en terme de navigation que de sécurité. Pour tout cela, il nous apparaît nécessaire d’augmenter de manière significative notre budget afin de pouvoir nous adjoindre les compétences des meilleurs skippers et de les rémunérer à un juste niveau.
Par ailleurs, et c’est un axe de travail qui s’est imposé naturellement à Cap Handi cette année, il semble évident de travailler plus en profondeur le rapport au handicap mental et de s’ouvrir à ce public.
Les demandes sont fortes et nos expériences en la matière sont toujours aussi incroyablement riches en émotions.
Oui, c’est sûrement plus compliqué, mais, oui, nous réussirons aussi à démontrer que rien n’est impossible. Oui, nous avons définitivement l’envie d’aller loin ensemble, tous ensemble.
Pour toutes ces raisons, vous comprendrez que l’année 2017 s’annonce d’ores et déjà passionnante et, surtout, que, plus que jamais, nous avons besoin de vous.
L’association a été sollicitée par l’organisation de la Mini-Transat 650 pour accompagner la course jusqu’au Marin en Martinique ; deux étapes qui ont permis à une dizaine d’adhérents de goûter une fois de plus aux joies du grand large et, pour certains, de faire leur première grande traversée.
A bord, nous avions eu la bonne idée d’embarquer notre copine Valou qui, en plus d’être une équipière hors pair, est aussi documentariste. Elle avait donc évidemment mis sa caméra dans son sac de marin et nous offrira bientôt des images inédites de la deuxième transatlantique de Cap Handi.